Pintade

Volaille originaire d'Afrique, où vivent encore certaines espèces sauvages. La pintade était connue et appréciée des Romains, qui la nommaient « poule de Numidie » ou « de Carthage ». Aujourd'hui, c'est une volaille de basse-cour, dont l'élevage est toutefois difficile. La France est le premier producteur mondial de pintades et de pintadeaux (pintades de moins de trois mois).
Pintade  © Larousse

CHOIX ET CONSOMMATION

Les pintades « standards » sont abattues à 80 jours ; leur alimentation n'est soumise à aucune norme. Les pintades « fermières » sont élevées dans des bâtiments et en plein air (« sur parcours »); leur alimentation est soumise à des normes ; abattues à 94 jours, elles bénéficient du Label rouge. Les « pintadeaux de la Drôme », dont l'alimentation est aussi normalisée, sont élevés en volières ; ils bénéficient d'une indication géographique protégée (IGP).

Les pintades se trouvent prêtes à cuire, bardées, chez les volaillers et dans la grande distribution. Une bonne pintade est ferme et bien dodue, avec une peau jaunâtre, une chair brune et abondante.

À LA CUISINE

La pintade adulte, dont la chair est ferme et assez sèche, doit être cuisinée en fricassée, entière ou coupée en morceaux, avec des champignons, des aromates ou dans une choucroute. Le pintadeau peut être rôti, cuit à la casserole, braisé. Pintade et pintadeau s'apprêtent en ballottines. Une pintade peut se congeler soit entière (il faut alors garnir l'intérieur de papier d'aluminium), soit en morceaux ; dans les deux cas, on l'enveloppe de papier aluminium avant de la mettre dans le sachet de congélation et au grand froid.

Valeurs nutritionnelles 
Pour 100 g
Calories
150 kcal
Eau
69 g
Protéines
23 g
Glucides
0
Lipides
6 g